Anciens étudiants
Les diplômés de HELP reconnaissent que leur pouvoir ne vient pas de la maximisation du gain personnel, mais de la galvanisation de l'action collective. Ensemble, ils forment un réseau toujours plus étendu de catalyseurs unis dans leur vision d'une Haïti plus juste et plus équitable. Découvrez leurs initiatives ci-dessous.
Verlanda Alexandre
Psychologie ’20
Verlanda a grandi dans une famille nombreuse avec cinq frères et sœurs. Sa mère travaillait comme institutrice et son père gagnait sa vie comme artisan, en fabriquant des objets pour le marché touristique local. La famille de Verlanda n'avait pas les moyens de payer la scolarité de tous ses enfants. Elle s'est donc préparée très tôt à obtenir des bourses d'études, tout en conservant ses responsabilités de leader étudiant et de bénévole.
Valencia Brutus
Gestion ’18
Valencia a grandi à Cité Soleil. Souvent considéré comme le quartier le plus pauvre de l'hémisphère Ouest, Cité Soleil est une zone pauvre et densément peuplée de Port-au-Prince où peu d'enfants ont les moyens de terminer l’école secondaire. Malgré les difficultés de son enfance, Valencia a persévéré à l'école et a obtenu une bourse HELP qui lui a ouvert un tout nouvel avenir.
Smyrne Saintil
Droit ’07
Lorsque Smyrne était enfant, son père est tombé malade et sa mère a eu du mal à subvenir aux besoins de la famille. Ils ont emménagé chez des membres de sa famille, et Smyrne a grandi avec le soutien de ses tantes, de ses oncles et de ses cousins. Malgré des moyens financiers limités, elle a terminé le lycée parmi les premiers de sa classe, et elle reconnaît que sa famille l'a toujours soutenue dans ses études et l'a poussée à s'améliorer.
Rodney Roman
Génie industriel ’19
Lorsque Rodney a découvert l'existence de HELP en 9ème année, il était déterminé à obtenir une bourse. Bien qu'il n'ait pas eu accès à des livres ou à du matériel en dehors de ce qui lui était donné à l'école, il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour obtenir les notes nécessaires pour postuler à HELP, en rejoignant des groupes de travail avec des camarades de classe qui avaient plus de ressources et en consacrant toute son énergie au travail scolaire.
Nikelson Michel
Economie ’19
Jacques a grandi dans la ville luxuriante de Léogâne avec sa mère et sa sœur. La mère de Jacques travaillait dure comme cuisinière domestique pour donner à ses enfants plus d'opportunités qu'elle n'en avait. "Si j'échouais, c'est comme si ma mère avait échoué. Alors, je n’avais pas le droit d'échouer. Je devais faire de gros efforts pour réussir par le biais de l'éducation",
Jacques Kelly Durandisse
Agro-économie ’10
Jacques a grandi dans la ville luxuriante de Léogâne avec sa mère et sa sœur. La mère de Jacques travaillait dure comme cuisinière domestique pour donner à ses enfants plus d'opportunités qu'elle n'en avait. "Si j'échouais, c'est comme si ma mère avait échoué. Alors, je n’avais pas le droit d'échouer. Je devais faire de gros efforts pour réussir par le biais de l'éducation",
Ronel Lefranc
Agronomie ’14
Lorsque Ronel avait 13 ans, il a obtenu une bourse d'études pour l’école secondaire, mais l'école se trouvait dans une autre ville.
"Trois d'entre nous, de ma ville natale, ont reçu des bourses, alors nous avons loué une chambre ensemble. C'était la première fois que je vivais loin de mes parents. Je devais m'occuper de tout - faire ma lessive, préparer ma nourriture. Habituellement, le matin, nous allions à l'école sans manger…
Florénal Joseph
Agronomie ’02
Florénal et ses frères et sœurs ont été élevés par une mère célibataire qui a à peine été scolarisée, mais qui s'était engagée à éduquer ses enfants. Florénal s'est investi dans ses études et a obtenu une place dans une école secondaire offrant des bourses scolaires